D’extraits de Devant la loi de Franz Kafka, traduction Stéphane Moses, in Exégèse d’une légende, Éditions de l’éclat, 2006 à un extrait de Critique de l’anxiété pure de Fred Vargas, Viviane Hamy, 2003.

« Si chacun aspire à la loi »
     dit l'homme
          « comment se fait-il
               que durant toutes ces années
                    personne autre que moi n'ait demandé à entrer ? »
« … cette entrée n'était faite que pour toi »


« Si chacun asure à la loi »,
     dit l'homme,
          « comment se fait-il
               que durant restes ces années* 
                    personne autre que moi n'ait demandé à entrer ? »
« … cette entrée n'était faite que pour toi »


« Si chacun asure à la loi »,
     dit l'homme,
          « comment se fait-il que durant restes ces années
               person pertre que moi
                    n'ait demandé à entrer ? »
« … cette entrée n’est surfaite que pour toi »


« Si chacun asure à la loi »,
     euse l'homme,
          « comment se fait-il que durant restes ces années
               person pertre que moi
                    n'ait demandé à entrer ? »
« … cette entrée là, surfaite que pour toi »


« Si chacun asure à la loi »,
     euse l'homme,
          « comment se fait-il que durant restes ces années person pertre que 
moi n'ait demandé à entrer ? »
« … reste entrée là surfaite de pour toi »


« Si chacun asure à la loi »,
     euse l'homme,
          « comment se fait-il que durant
               des mille ces années
                    person pertre que moi n'ait demandé à entrer ? »
« … reste entrée là
     surfaite de pour terre »


« pas chacun asure à la loi »,
     euse l'homelot,
          « comment se fait-il que durant des mille ces années person pertre que 
moi n'ait demandé à entrer ? »
« … reste entrée là surfaite de pour terre »


« pas chacun asure à la loi »,
     euse l'homelot,
          « comment se fait-il que durant des milliards années
               person pertre que moi n'ait demandé à entrer ? »
« … restant très là
     surfaite de pour terre »


« pas chacun asure à la tru »,
     euse l'hom lot,
          « comment se fait-il que durant des milliards années
               pertes pertre que moi n'ait demandé à entrer ? »
« … restant très là surfaite de pour terre »


« pas chacun asure à la tru »,
     euse peu lo,
          « comment se fait-il que durant des milliards années
               pertes pertre que moi n'ait demain mis à entrer ? »
« … restant très là surfaite de pour terre »


« pas cha cô asure à la tru »,
     euse peu lo,
          « comment se fait-il que  
               durant des milliards de nées
                    pertes pertre que moi n'ait demain mis à entrer ? »
« … restant très la surfaite de pour terre »


pas cha cô asure à la trueuse pelote
     se fait-il que durant des milliards de nées
          pertes pertre que moi n'ait de mains mises à
               en furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô asure à la trueuse pelote
     se fait-il que durant des milliards de vélotes
          pertre que moi n'ait de mains miables
               furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô asure à la trueuse pelote du fait
     il que durant des milliards de vélotes pertre que moi n'ait cu mains miables
          furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô asure à la trueuse pelote du Monde et que durant des milliards de vélotes
     pertre que moi n'ait cu mains miables
          furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô a une la trueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de vélotes
          pertre que moi n'ait cu mains miables
               furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô a une la trueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de vélotes
          person que moi n'ait cule et miable
               furetant très la surfaite de pour terre


pas cha cô a une monstrueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de zélotes
          person que moi n'ait cule et miable
               furetant très la
                    sur faite de la terre


pas d’un côté une monstrueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de zélotes
          person que moi n'ait cule et miable
               furetant très la sur faite de la terre


pas d’un côté une monstrueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de zélotes
          person que moi nuscule et miable
               furetant à la sur faite de la terre


pas d’un côté une monstrueuse pelote du Monde
     et de durant
          des milliards de zélotes
               person que minuscule et miable
                    furetant à la sur
                         fate de la terre


pas d’un côté une monstrueuse pelote du Monde
     et de durant des milliards de pelotes
          person que minuscule et minable
               furetant à la sur fate de la terre


pas d’un côté une monstrueuse pelote du Monde et de l’autre des milliards de pelotes
     person que minuscule et minables
          furetant à la sur fate de la terre


pas d’un côté
     une monstrueuse pelote du Monde
          et de l’autre
               des milliards de pelotes personnelles
                    minuscules et minables
                         furetant à la surface de la terre 

Philippe Aigrain
dessin de kenny ozier-lafontaine & soul miranda miranda

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