Archives du mot-clef : Nathanaël

Les morts solitaires de Mizoguchi Kenji

par Nathanaël
Faire le vide.
Si je m’arrête sur une seule phrase comme sur une image, en vidant la feuille des signes devenus soudain superflus, ou bien se propulsant comme un courant, en écartant le cadre justement d’une convention philosophique, ce qui m’est donné, à moi comme à d’aucuns, (...)

Correspondances fantômes

Amandine André invite Liliane Giraudon & Nathanaël
Discussions et lectures, archive décembre 2013, Manifesten, Marseille.
Sommaire de la discussion >> deux écritures peuplées de fantômes - la correspondance - la consolation - la violence de la langue - la différence entre le Français et l’Anglais - le corps de la langue, l'incorporation - que peut la littérature ? - le rapport à la lecture - se faire un corps, le corps étendu des œuvres - le genre dans la langue du Français à l’Anglais, de l’Anglais au Français - la morale sexuelle des surréalistes

Pages enlevées

« Il y a eu des pages en trop, des pages venues après les Carnets, des annotations, des désistements parfois, une douleur qui se rapprochait déjà ; s’agissait-il de la même douleur. Elle portait déjà un chiffre, il a été nécessaire de remonter les années de refus, non pas pour les compter, mais afin, peut-être, d’en saisir l’ampleur, et la vigueur. Le non m’aura longtemps fait marcher. »
Nathanaël

Traduction (soi-)disant : une expropriation d’intimités

par Nathanaël
Le texte que voici a été prononcé le 14 avril 2011, au Centre d’études poétiques, ÉNS-Lyon, lors d’une journée d’études transdisciplinaires organisée par Myriam Suchet. Nathanaël est l’auteure d’une vingtaine de livres, dont le triptyque de carnets, Carnet de désaccords, Carnet de délibérations et Carnet de somme. Ses traductions comprennent des ouvrages d’Édouard Glissant, de Danielle Collobert, de Catherine Mavrikakis, de Hilda Hilst, et d’Hervé Guibert. Elle vit à Chicago.