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Faire le mal avec des fleurs

Entretien avec Plínio Walder Prado. Il enseigne au département de philosophie de l’université de Paris 8.
"Dans la souffrance il y a quelque chose qui me fait souffrir qui n’est pas moi, mais le monde, et dont je n’ai pas à guérir". Critique adressée par le philosophe Plinio Prado à la notion de résilience. Notion qui transporte avec elle l’idée d’une paix entre soi et le monde. Critique du philosophe qui vise à réinjecter une conflictualité nécessaire avec ce qui m’entoure plutôt qu’une guérison.

Le principe d’université, Plinio Walder Prado

Plinio Walder Prado est philosophe au département de philosophie de l'Université Paris 8, Vincennes - St Denis. Il vient de publier aux éditions Lignes Le Principe d'Université, un texte bref et offensif. Le Principe d'Université est un texte de circonstance qui s'inscrit dans un contexte, celui de l'application du "processus de Bologne" à l'Université par des réformes telles que le LMD, LRU, Mastérisation, statut des Enseignants-Chercheurs...
Entretien radiophonique et réalisation : Emmanuel Moreira

L’art assume t-il des fonctions sociales ?, Plinio Walder Prado

A partir d'un extrait du "Roseau Révolté" de Nina Berberova, Plinio Walder Prado, met au jour l'existence d'un "no man's land". Un espace inconnu de tous et qui nous appartient sans réserve, que chacun abrite en soi, à son insu, et d'où il est possible de cultiver une existence secrète et libre échappant à tout contrôle.
L'art n'assume aucune fonction sociale, nous dira-t-il, il est infonctionnel, et l'artiste, est celui qui cultive son "no man's land", à l'écoute de ce qui en lui, n'a pas encore été dit. Il est sans considération vis-à-vis du public et d'une quelconque mission de ses oeuvres. Le public, lui, ne préexiste pas l'oeuvre, mais c'est l'oeuvre qui façonne son public.

A suivre …