© Image Gaétane Laurent-Darbon

Jean-Christophe Bailly, panoramique

Jean-Christophe Bailly était en résidence à Marseille du 1er au 4 octobre, invité par Alphabetville.
Jean-Christophe Bailly est l’auteur de nombreux ouvrages : Essais, récits, poésies … Ses écrits tentent de tenir ensemble ce qui relève de la littérature, de l’essai et de la politique. Un geste d’écriture pour « rendre la poésie plus spéculative et la pensée spéculative plus poétique ».
Jean-Christophe Bailly à largement contribué à la re-découverte, en France, des romantiques allemands et des écrits de Walter Benjamin. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur la ville, le paysage, la peinture et la photographie.
Cet entretien propose un panorama de son travail : La pensée des romantiques allemands – Walter Benjamin – La ville – La peinture et la photographie – Le communisme – La mort des dieux.


Entretien :  Emmanuel Moreira
Production & réalisation : Radio Grenouille

Liste des ouvrages traversés dans cet entretien
La Comparution (politique à venir) (avec Jean-Luc Nancy), Paris, Bourgois, 1991
Description d’Olonne, Paris, Bourgois, 1992, Prix France Culture
Adieu : essai sur la mort des dieux, La Tour-d’Aigues, Éditions de l’Aube, 1993
Panoramiques, Paris, Bourgois, 2000
L’Atelier infini : 30 000 ans de peinture, Paris, Hazan, 2007
L’Instant et son ombre, Paris, Seuil, 2008
La Phrase urbaine, Paris, Seuil, 2013

//////////////////////////// Autres documents

© François SanterreL’instant et son ombre, Jean-Christophe Bailly
Rencontre avec Jean-Christophe Bailly. De la catastrophe dans le photographique.

 

 

© Armine RouhaniL’art assume t-il des fonctions sociales ?, Plinio Walder Prado
A partir d’un extrait du « Roseau Révolté » de Nina Berberova, Plinio Walder Prado, met au jour l’existence d’un « no man’s land ». Un espace inconnu de tous et qui nous appartient sans réserve, que chacun abrite en soi, à son insu, et d’où il est possible de cultiver une existence secrète et libre échappant à tout contrôle.
L’art n’assume aucune fonction sociale, nous dira-t-il, il est infonctionnel, et l’artiste, est celui qui cultive son « no man’s land », à l’écoute de ce qui en lui, n’a pas encore été dit. Il est sans considération vis-à-vis du public et d’une quelconque mission de ses oeuvres. Le public, lui, ne préexiste pas l’oeuvre, mais c’est l’oeuvre qui façonne son public.