Proposition pour une Médée du temps présent.
Barbara Jovino
image : Koudelka
- Composition spatiale : Médée IP :: oratorio pour un rituel.
Le corps moderne est de plus en plus exclu des espaces collectifs de la cité, soustrait aux dangers de l’exposition à l’autre, de sa parole, de son énergie, de sa violence. Corps des futurs amants, corps dans le métro, corps errants, corps malades et fragiles, corps ravagés par l’alcool, corps rencontrés au hasard, corps hors du temps. Il faut redonner à tous ces corps leur présence, puisque celle-ci a été déplacée, domptée et assagie par le travail, mais aussi par les objets techniques qui créent dans le virtuel une économie de refuge. Le corps, dans la technique, induit une rencontre sans corps. Aujourd’hui les salles de spectacle ne parviennent plus à rassembler les membres de la communauté que pour divertir les abonnés, parfois à perte, légitimant les subventions nécessaires à la rémunération des artistes. Les spectateurs s’ennuient lorsqu’ils sont serrés sur des chaises, immobiles et passifs. Ce phénomène n’est pas uniquement imputable à la société du spectacle, mais également au fait que les corps, absents et épuisés, remplis d’ennui, ne se traînent plus vers le divertissement que comme des charognes. Le corps actif, vivant, anarchique, a été exclu des espaces collectifs de la cité ainsi que des salles de spectacle. Le spectacle aujourd’hui, conscient d’être un rituel de rassemblement, n’est pourtant plus qu’un simulacre. Le corps, élément actif, avec ses nerfs et ses organes, ses noeuds provisoires de sensations, notre corps, lieu de passation des énergies du monde, a été supprimé. Comment réanimer un corps dont la violence a été exclue ? C’est toute la palette des flux et des intensités physiques qui s’en trouve réduite aux couleurs fades et gentilles de l’infantilisation. C’est parce que la violence n’est plus rejouée dans la communauté mais montrée, qu’elle se rabat en névrose dans le cercle psychique, qui l’exalte de manière destructrice en l’inhibant et en la refoulant, sans parvenir à la questionner ni à la dé/construire. Pour combattre l’ennui – simulacre sécuritaire de la violence – qui aplatit tous les corps de la société, réfugiés dans le travail, dans la technique, en proie à une accélération inhumaine du rythme de productivité, il faut proposer de vrais rituels, dehors, où laisser vaquer le corps dans les grands espaces longuement. C’est pourquoi Médée IP a été écrit et pensé comme un rituel à jouer et à délirer dehors, quelque part, dans la rue. En économisant les moyens et les acteurs, le spectacle s’en tire à très peu de frais. Le décor est constitué des détritus techniques de la rue, trouvés et ramassés au hasard. Les acteurs jouent plusieurs rôles à la fois. Les accessoires sont réduits à leur minimum. C’est le premier mouvement de la composition.
2. Composition musicale : Médée IP :: oratorio pour Acousmonium.
Médée IP est passé dans une machine qui traduit, par un processus de codage/décodage, la langue-mère en une langue-machine dont les sons nous sont étrangers. L’auteur les im-entends, mais ne les connaît pas lui-même. Ce nouveau processus transforme la langue de Médée en langage électronique. On peut ainsi attribuer à chaque lettre un code, ou une couleur + un code etc… en partant de la plus petite unité d’un mot, la lettre, pour reformer l’ensemble de la chaîne sémantique. Elément universel de l’écoute, le rythme du phrasé en langue-mère sera imprimé lors de la traduction dans la langue-machine pour voir ce que ça produit. La collision avec le nouveau langage pourra opérer sur lui des modifications et créer de nouvelles configurations rythmiques. Celles-ci devront être utilisées telles qu’apparues lors des expérimentations. Chaque voix se trouve ainsi transformée en langage machinique, de sorte que chaque voix formant une piste peut emprunter un canal et être enregistrée sur le support. Il s’agit de reporter cette nouvelle langue sur le support multipistes en vue du mixage, afin de la spatialiser grâce à l’Acousmoium. Au regard de la table de mixage, qui peut comporter de 2 à 16 pistes ou plus, les voix sont réparties sur ces pistes simultanées. Telle est l’invention multicanalique. La langue devient réellement et spatialement polyphonique. Le découpage des unités de voix dans le texte est à respecter, mais la mise en scène musicale et spatiale est l’œuvre du dramaturge spatialisateur. Médée IP devient ainsi une composition musicale.
3. Composition visuelle et sonore : Médée IP :: oratorio pour carcasses de téléviseurs.
Médée IP est traduite de manière visuelle. Aux lettres, aux mots ou aux phrases du texte seront attribuées des couleurs et des formes. Là aussi sera crée une langue nouvelle. Cette langue, cependant, ne se substituera pas complètement au texte en langue-mère. Elle viendra tantôt l’illustrer, tantôt elle le fera disparaître. Le principe sera ici celui de l’alternance, jusqu’à la disparition progressive, puis totale, de la langue-mère. Dans la composition visuelle cependant, les paproles seront la trame visible et audible du texte en langue-mère. Elles dessinent l’ossature d’un corps. Certains écrans prendront en charge la langue nouvelle, d’autres donneront à voir des extraits de réels, visages en déclamations d’acteurs (Médée), scènes filmées lors des pérégrinations quotidiennes, trous noirs, écart d’une bibliothèque, copulations d’hommes ou de pantins, images de désert, images délirantes, codées puis re/décodées par ordinateur. L’orchestre de téléviseurs permet la collision simultanée d’images contradictoires, à la fois texte dit, texte d’images, images pour elles-mêmes, jouant de leur androgynéité esthétique, couplant les principes organiques mâles et femelles. Si mise en scène il y a, celle-ci pourrait être une chorégraphie d’acteurs muets imitant les voix animales accompagnée de pantomimes, les écrans se substituant ici aux hommes, en prolongement de leur corps et de leur voix. Sur scène, des objets insolites, quotidiens, avec lesquelles les acteurs entretiennent des rapports tantôt de rejet, tantôt de séduction. A la fois amputation et extension du corps, les écrans et objets scéniques permettent de créer un rapport ambivalent entre fascination technique et réalisation spirituelle. On pourrait également imaginer que le langage du corps des acteurs, que les signes qu’ils dessinent dans l’espace, soient enregistrés en temps réel et retransmis sur certains écrans, afin de signifier que le corps machinique, virtuel, est également producteur de sens, d’un nouvel imaginaire, intimement lié à la capacité de l’esprit à s’extraire du corps, pour se rejouer dans l’espace même qui le génère, au cœur de son système de production signifiante. Médée IP devient ainsi une composition visuelle et sonore.
Enfin, toutes les étapes de la création (ex: les personnages à adresse IP, qui selon l’auteur ne fonctionnaient pas, (avaient été supprimés) sont montrées. L’auteur souhaite les garder en tant que restes; en faire foisonner la Médée, faire foisonner Médée de toutes ses scories, de tous ses ratés, des résidus, de tous ses membres amputés, de la dansifier… pour voir ce que ça produit…
4. Composition éphémère : Les PAPROLES :: Morceaux de Médée IP pour dissémination quotidienne
Médée IP est un texte fragmentaire, qui permet l’extraction d’éléments autonomes, dans la matière textuelle de la figure.
Ces éléments autonomes sculptés dans la langue, ces sculptures taillées dans le langage, sur la page, découpée en elle, deviendraient des compositions picturales, si la densité de la voix, par le geste du sculpteur, s’imprimait dans le texte.
Les PAPROLES : poèmes sculptés pour papiers, composées pour la page, disséminés sur le chemin des rêveries, au travail, à l’école, dans la cadre d’une performance, ou tout simplement par plaisir dans les toilettes du renifleur de cul.
Ramassés par les passants, ils deviendront les médiums d’une voix attribuée au hasard, car le ramassage crée l’échange, substituant à la relation spectateur/participant, un rapport de don et d’accueil, l’émission et la réception de la réalité fictionnelle du rituel.
Cartographie des pérégrinations aléatoires. Paroles égrenées en chemin. Feuilles de papiers jetées dans la mousse.
Grâces aux PAPROLES, ces papiers disséminés ici et là sur les routes insignifiantes du quotidien en vue de l’identification fictive des passants/participants aux voix rituelles qui leurs seront confiées au hasard de leur ramassage, les textes deviennent objets à mettre dans la poche, sculptures éphémères à emporter chez soi, à mettre à la poubelle, à oublier sur un banc, témoin muet ou grigri de la passation de l’expérience, extension des corps par le texte, des morts vivants dans les feuilles, autre à accueillir…
Tandis que PAPROLES fait chemin dans le corps sensible du lecteur participant, celui-ci s’approche des clairières, des nœuds de la performance, il devient alors le personnage fictif et réel de la scène jouée, il incarne la figure, il est incarné par elle, il l’accueille, il la joue, le transfert rituel a lieu… le rituel peut commencer…
Internet protocole & personnages techniques :
MEDEE : IP : 102.255.255.254
CITOYEN 1 : IP : 201.37.120.136
CITOYEN 2 : IP : 202.56.144.135
CITOYEN 3 : IP : 203.75.168.134
CITOYEN 4 : IP : 204.94.182.133
CITOYEN 5 : IP : 205.13.200.132
CITOYEN 6 : IP : 206.32.220.131
CITOYEN 7 : IP : 207.51.240.130
CITOYENS : IP : 201.37.120.134 ; IP : 202.56.144.134 ; IP : 203.75.168.134 ; IP : 204.94.182.134 ; IP : 205.13.200.134 ; IP : 206.32.220.134; IP : 207.51.240.134 ; IP : 211.37.120. 134 :
ETUDIANT 1 : IP : 211.37.120. 221
ETUDIANT 2 : IP : 154.89.120. 067
NARRATEUR 1 : IP : 186.07. 575. 118
NARRATEUR 2 : IP : 036.08. 535. 119
NARRATEUR 3 : IP : 306.111. 345. 120
CHŒUR : IP : 92.151.183.59
COMEDIEN : IP : 192.168.0.1
CLOWN : IP : 192.168.0.2
MUSICIEN : IP: 192.168.0.3
HOMME :
FEMME :
ENFANT :
ETC…
MEDEE IP _
Proposition pour une Médée du temps présent.
Barbara Jovino
image : Koudelka
Le corps moderne est de plus en plus exclu des espaces collectifs de la cité, soustrait aux dangers de l’exposition à l’autre, de sa parole, de son énergie, de sa violence. Corps des futurs amants, corps dans le métro, corps errants, corps malades et fragiles, corps ravagés par l’alcool, corps rencontrés au hasard, corps hors du temps. Il faut redonner à tous ces corps leur présence, puisque celle-ci a été déplacée, domptée et assagie par le travail, mais aussi par les objets techniques qui créent dans le virtuel une économie de refuge. Le corps, dans la technique, induit une rencontre sans corps. Aujourd’hui les salles de spectacle ne parviennent plus à rassembler les membres de la communauté que pour divertir les abonnés, parfois à perte, légitimant les subventions nécessaires à la rémunération des artistes. Les spectateurs s’ennuient lorsqu’ils sont serrés sur des chaises, immobiles et passifs. Ce phénomène n’est pas uniquement imputable à la société du spectacle, mais également au fait que les corps, absents et épuisés, remplis d’ennui, ne se traînent plus vers le divertissement que comme des charognes. Le corps actif, vivant, anarchique, a été exclu des espaces collectifs de la cité ainsi que des salles de spectacle. Le spectacle aujourd’hui, conscient d’être un rituel de rassemblement, n’est pourtant plus qu’un simulacre. Le corps, élément actif, avec ses nerfs et ses organes, ses noeuds provisoires de sensations, notre corps, lieu de passation des énergies du monde, a été supprimé. Comment réanimer un corps dont la violence a été exclue ? C’est toute la palette des flux et des intensités physiques qui s’en trouve réduite aux couleurs fades et gentilles de l’infantilisation. C’est parce que la violence n’est plus rejouée dans la communauté mais montrée, qu’elle se rabat en névrose dans le cercle psychique, qui l’exalte de manière destructrice en l’inhibant et en la refoulant, sans parvenir à la questionner ni à la dé/construire. Pour combattre l’ennui – simulacre sécuritaire de la violence – qui aplatit tous les corps de la société, réfugiés dans le travail, dans la technique, en proie à une accélération inhumaine du rythme de productivité, il faut proposer de vrais rituels, dehors, où laisser vaquer le corps dans les grands espaces longuement. C’est pourquoi Médée IP a été écrit et pensé comme un rituel à jouer et à délirer dehors, quelque part, dans la rue. En économisant les moyens et les acteurs, le spectacle s’en tire à très peu de frais. Le décor est constitué des détritus techniques de la rue, trouvés et ramassés au hasard. Les acteurs jouent plusieurs rôles à la fois. Les accessoires sont réduits à leur minimum. C’est le premier mouvement de la composition.
2. Composition musicale : Médée IP :: oratorio pour Acousmonium.
Médée IP est passé dans une machine qui traduit, par un processus de codage/décodage, la langue-mère en une langue-machine dont les sons nous sont étrangers. L’auteur les im-entends, mais ne les connaît pas lui-même. Ce nouveau processus transforme la langue de Médée en langage électronique. On peut ainsi attribuer à chaque lettre un code, ou une couleur + un code etc… en partant de la plus petite unité d’un mot, la lettre, pour reformer l’ensemble de la chaîne sémantique. Elément universel de l’écoute, le rythme du phrasé en langue-mère sera imprimé lors de la traduction dans la langue-machine pour voir ce que ça produit. La collision avec le nouveau langage pourra opérer sur lui des modifications et créer de nouvelles configurations rythmiques. Celles-ci devront être utilisées telles qu’apparues lors des expérimentations. Chaque voix se trouve ainsi transformée en langage machinique, de sorte que chaque voix formant une piste peut emprunter un canal et être enregistrée sur le support. Il s’agit de reporter cette nouvelle langue sur le support multipistes en vue du mixage, afin de la spatialiser grâce à l’Acousmoium. Au regard de la table de mixage, qui peut comporter de 2 à 16 pistes ou plus, les voix sont réparties sur ces pistes simultanées. Telle est l’invention multicanalique. La langue devient réellement et spatialement polyphonique. Le découpage des unités de voix dans le texte est à respecter, mais la mise en scène musicale et spatiale est l’œuvre du dramaturge spatialisateur. Médée IP devient ainsi une composition musicale.
3. Composition visuelle et sonore : Médée IP :: oratorio pour carcasses de téléviseurs.
Médée IP est traduite de manière visuelle. Aux lettres, aux mots ou aux phrases du texte seront attribuées des couleurs et des formes. Là aussi sera crée une langue nouvelle. Cette langue, cependant, ne se substituera pas complètement au texte en langue-mère. Elle viendra tantôt l’illustrer, tantôt elle le fera disparaître. Le principe sera ici celui de l’alternance, jusqu’à la disparition progressive, puis totale, de la langue-mère. Dans la composition visuelle cependant, les paproles seront la trame visible et audible du texte en langue-mère. Elles dessinent l’ossature d’un corps. Certains écrans prendront en charge la langue nouvelle, d’autres donneront à voir des extraits de réels, visages en déclamations d’acteurs (Médée), scènes filmées lors des pérégrinations quotidiennes, trous noirs, écart d’une bibliothèque, copulations d’hommes ou de pantins, images de désert, images délirantes, codées puis re/décodées par ordinateur. L’orchestre de téléviseurs permet la collision simultanée d’images contradictoires, à la fois texte dit, texte d’images, images pour elles-mêmes, jouant de leur androgynéité esthétique, couplant les principes organiques mâles et femelles. Si mise en scène il y a, celle-ci pourrait être une chorégraphie d’acteurs muets imitant les voix animales accompagnée de pantomimes, les écrans se substituant ici aux hommes, en prolongement de leur corps et de leur voix. Sur scène, des objets insolites, quotidiens, avec lesquelles les acteurs entretiennent des rapports tantôt de rejet, tantôt de séduction. A la fois amputation et extension du corps, les écrans et objets scéniques permettent de créer un rapport ambivalent entre fascination technique et réalisation spirituelle. On pourrait également imaginer que le langage du corps des acteurs, que les signes qu’ils dessinent dans l’espace, soient enregistrés en temps réel et retransmis sur certains écrans, afin de signifier que le corps machinique, virtuel, est également producteur de sens, d’un nouvel imaginaire, intimement lié à la capacité de l’esprit à s’extraire du corps, pour se rejouer dans l’espace même qui le génère, au cœur de son système de production signifiante. Médée IP devient ainsi une composition visuelle et sonore.
Enfin, toutes les étapes de la création (ex: les personnages à adresse IP, qui selon l’auteur ne fonctionnaient pas, (avaient été supprimés) sont montrées. L’auteur souhaite les garder en tant que restes; en faire foisonner la Médée, faire foisonner Médée de toutes ses scories, de tous ses ratés, des résidus, de tous ses membres amputés, de la dansifier… pour voir ce que ça produit…
4. Composition éphémère : Les PAPROLES :: Morceaux de Médée IP pour dissémination quotidienne
Médée IP est un texte fragmentaire, qui permet l’extraction d’éléments autonomes, dans la matière textuelle de la figure.
Ces éléments autonomes sculptés dans la langue, ces sculptures taillées dans le langage, sur la page, découpée en elle, deviendraient des compositions picturales, si la densité de la voix, par le geste du sculpteur, s’imprimait dans le texte.
Les PAPROLES : poèmes sculptés pour papiers, composées pour la page, disséminés sur le chemin des rêveries, au travail, à l’école, dans la cadre d’une performance, ou tout simplement par plaisir dans les toilettes du renifleur de cul.
Ramassés par les passants, ils deviendront les médiums d’une voix attribuée au hasard, car le ramassage crée l’échange, substituant à la relation spectateur/participant, un rapport de don et d’accueil, l’émission et la réception de la réalité fictionnelle du rituel.
Cartographie des pérégrinations aléatoires. Paroles égrenées en chemin. Feuilles de papiers jetées dans la mousse.
Grâces aux PAPROLES, ces papiers disséminés ici et là sur les routes insignifiantes du quotidien en vue de l’identification fictive des passants/participants aux voix rituelles qui leurs seront confiées au hasard de leur ramassage, les textes deviennent objets à mettre dans la poche, sculptures éphémères à emporter chez soi, à mettre à la poubelle, à oublier sur un banc, témoin muet ou grigri de la passation de l’expérience, extension des corps par le texte, des morts vivants dans les feuilles, autre à accueillir…
Tandis que PAPROLES fait chemin dans le corps sensible du lecteur participant, celui-ci s’approche des clairières, des nœuds de la performance, il devient alors le personnage fictif et réel de la scène jouée, il incarne la figure, il est incarné par elle, il l’accueille, il la joue, le transfert rituel a lieu… le rituel peut commencer…
Internet protocole & personnages techniques :
MEDEE : IP : 102.255.255.254
CITOYEN 1 : IP : 201.37.120.136
CITOYEN 2 : IP : 202.56.144.135
CITOYEN 3 : IP : 203.75.168.134
CITOYEN 4 : IP : 204.94.182.133
CITOYEN 5 : IP : 205.13.200.132
CITOYEN 6 : IP : 206.32.220.131
CITOYEN 7 : IP : 207.51.240.130
CITOYENS : IP : 201.37.120.134 ; IP : 202.56.144.134 ; IP : 203.75.168.134 ; IP : 204.94.182.134 ; IP : 205.13.200.134 ; IP : 206.32.220.134; IP : 207.51.240.134 ; IP : 211.37.120. 134 :
ETUDIANT 1 : IP : 211.37.120. 221
ETUDIANT 2 : IP : 154.89.120. 067
NARRATEUR 1 : IP : 186.07. 575. 118
NARRATEUR 2 : IP : 036.08. 535. 119
NARRATEUR 3 : IP : 306.111. 345. 120
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COMEDIEN : IP : 192.168.0.1
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B
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C
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H
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I
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J
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L
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