On marche, vers l’ouverture imminente de la présence de la danse contemporaines au Maroc. Le sol de Marrakech va s’ouvrir sous les premiers pas des danseurs et chorégraphes venus pour porter cet instant. Ainsi au coeur des préparations chacun affirme sa volonté de poursuivre cette poétique du mouvement bien que le festival se retrouve orphelin de ses soutiens et partenaires financiers. Rien ne résistera à cette marche qui désire soulever le plomb de la résignation, de la lâcheté, et de l’incurie du monde., Car c’est de Marrakech que le monde va danser.
Toujours précaire,la marche louvoie la chute, elle l’invente, l’appelle, et y échappe Ils sont retournés là où commence pour nous le voyage. Beaucoup ont répondu à l’invitation.
[On marche : ponctuation de vitesse, retardataires au rendez-vous]
Certain vous ont déjà raconter l’histoire, c’est en dansant que tous rentrent au théâtre. Ils sont danseurs et musiciens et vont draguer la foule de leur filet rythmique. Le point de départ, si je veux, là où je me porte, ce seuil que je vais franchir ici et maintenant sur la route et dans la nuit entre les véhicules et le trottoir le premier tracé est posé, effectue sa ligne de tête pour faire face et front. Les corps des danseurs ouvrent le champs avec les premières notes des musiciens. Les corps ainsi rassemblés sur eux même commencent la première extension. Le pieds qui reposait sur toutes sa surface, quitte son appui (chaque pied se lève avec la certitude de la tortue), la duré du premier pas comme élongation temporelle fini par trouer l’espace, le premier pas élabore sa propre terre, celle qui advient de la ligne de noeud, opération imperceptible des danseurs en présence. C’est une route maintes fois parcourue qui est labouré de part et d’autre, elle quitte son repos pour s’ouvrir à la graine.
Au deuxième pas, le seuil est franchi et l’étendu se tisse enfin
Ainsi l’articulation secrète du mouvement, la dépendance entre tous les membres, leurs correspondances régulières et irrégulières fabrique cette avancée vers le théâtre, aussi vers le monde. Car la danse contemporaine n’est pas le n’importe quoi d’un corps. Chaque danseur tient et maintient la tension nécessaire pour faire venir la fission des atomes. L’art de tenir l’état, de passer d’un état familier vers un autre, inconnu.
Au troisième pas, chaque terminaison nerveuse est solidaire les unes des autres, l’énergie dépensée passe dans les veines, dans les veines aux artères, des artères au sol, du sol à l’omoplate, de la nuit aux poumons, du coude aux moteur de voiture, des silhouettes passantes aux silhouettes spectatrices du regards à la foule qui danse.
Au quatrième pas
La rotation de la terre passe dans la jambe, articulent le fémur et le tibia, la grande roue monde pivote et dégonde quelques os pour leur donner du jeu. La rotule – jonction à bascule – tricote son orient et son occident, sa levée et sa chute. La marche est l’imminence de la chute et son détournement.
Au cinquième pas
le pieds pique le sol et fait volte face, la marche se fait dans son retrait et c’est dans ce retrait qu’elle rejoue son élan. Le corps devient levier mobile autour d’un axe, il pousse par le milieu et cherche à transformer un mouvement rectilignes [de type radis] en mouvement circulaire [ je ne trouve pas, essayer avec « de type rose »] et cherche à transformer le mouvement circulaire en mouvement [ plutôt de type gingembre].
Il n’est pas possible de dire que ce cinquième pas était le grand soir des panthères roses, personne ne pourrait vérifier l’information même si elle semble d’un côté du continent très convenue. Il ne faut pas perdre le nord.
Au sixième pas
Les pieds se sont accumulées et multipliés. La cadence se développe, la musique emporte sable foule et ciment et enfants. Sur le principe du sixième pas et du pieds : « Nous devons refuser toute règle de tenue précise du pied…l’action des doigts de pieds décide de la position la plus indiquée du pieds ». Ils la refusent comme position permanente, mais ils la réclament comme tenue passagère quand le passage l’exige par son agilité pédestre. La position inverse, c’est-à-dire l’élévation du côté intérieur des pieds au moment de jouer avec les premier et deuxième doigts de pieds, résulte de l’application du même principe de contre-poids. En définitive, contre-balancer, c’est animer le tibias d’un mouvement de rotation lente et imperceptible de manière à surélever l’articulation du doigt de pieds en action par rapport à celles des autres doigts de pieds.
Au septième pas
La marche comme écart, sur son rebord figure de quatre jambe et quatre bras, deux tête. Porté. Le dos de l’une repose sur le dos de l’autre, s’adosser est encore une figure possible pour être ensemble sans partager le même horizon mais aller avec des pas de chat pas de géant se déporter de quelques mètre sans perdre son partenaire. Ajuster son poids à l’autre, effectuer le transfert (1).
Au huitième pas
Vers où aller ?
En tenant le doigt qui joue dans la ligne de l’avant-bras, l’axe de l’avant-bras coïncide avec l’axe théorique de la pression : le transfert de l’énergie est alors optimal, et tous ont rejoint le théâtre en dansant, en frappant dans les mains, secoués par une grande joie et une grande curiosité.
Etc… Etc… Etc…
[On marche [convoi exceptionnel[ 5e trajet]] perturbe en pièze [nous insistons[car déjà vu]] la circulation routière [après discussion. Le directeur Taoufiq Izediou. De ce que j’ai pu comprendre. Malgré le bruit du chantier. M’assure faire un tabac] ](2)
(1) « Le transfert du poids consiste à faire porter un poids donné, d’abord sur un point d’appui, par exemple le bout du doigt pour le faire porter ensuite sur un autre » (Ortmann)
(2) Information A.F.F.P.(Atelier de Fabrication à Fort Potentiel)
Tu ne m’écris plus.
Peut-être que je pensais faux.
Oui, je voudrais entrer dans la fiction avec toi
Qu’importe que je sois recouverte de mots
Puisque tu me déchires quand je te vois.
Transport exceptionnel est une pièce qui travaille des aller retour entre la terre et le ciel, chaque chose est donnée pour elle même tout comme elle porte en elle un choix plus métaphorique. Ainsi Transport exceptionnel n’est rien d’autre qu’une grosse machine dont le déplacement sur un véhicule nécessite cette appellation – ce qui est donné – ce que cette engin soulève comme figure de style, dans sa manipulation avec un danseur, c’est la notion de transport comme élévation.
On marche, Joute de rotules
On marche, vers l’ouverture imminente de la présence de la danse contemporaines au Maroc. Le sol de Marrakech va s’ouvrir sous les premiers pas des danseurs et chorégraphes venus pour porter cet instant. Ainsi au coeur des préparations chacun affirme sa volonté de poursuivre cette poétique du mouvement bien que le festival se retrouve orphelin de ses soutiens et partenaires financiers. Rien ne résistera à cette marche qui désire soulever le plomb de la résignation, de la lâcheté, et de l’incurie du monde., Car c’est de Marrakech que le monde va danser.
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Toujours précaire, la marche louvoie la chute, elle l’invente, l’appelle, et y échappe
Ils sont retournés là où commence pour nous le voyage. Beaucoup ont répondu à l’invitation.
[On marche : ponctuation de vitesse, retardataires au rendez-vous]
Certain vous ont déjà raconter l’histoire, c’est en dansant que tous rentrent au théâtre. Ils sont danseurs et musiciens et vont draguer la foule de leur filet rythmique. Le point de départ, si je veux, là où je me porte, ce seuil que je vais franchir ici et maintenant sur la route et dans la nuit entre les véhicules et le trottoir le premier tracé est posé, effectue sa ligne de tête pour faire face et front. Les corps des danseurs ouvrent le champs avec les premières notes des musiciens. Les corps ainsi rassemblés sur eux même commencent la première extension. Le pieds qui reposait sur toutes sa surface, quitte son appui (chaque pied se lève avec la certitude de la tortue), la duré du premier pas comme élongation temporelle fini par trouer l’espace, le premier pas élabore sa propre terre, celle qui advient de la ligne de noeud, opération imperceptible des danseurs en présence. C’est une route maintes fois parcourue qui est labouré de part et d’autre, elle quitte son repos pour s’ouvrir à la graine.
Au deuxième pas, le seuil est franchi et l’étendu se tisse enfin
Ainsi l’articulation secrète du mouvement, la dépendance entre tous les membres, leurs correspondances régulières et irrégulières fabrique cette avancée vers le théâtre, aussi vers le monde. Car la danse contemporaine n’est pas le n’importe quoi d’un corps. Chaque danseur tient et maintient la tension nécessaire pour faire venir la fission des atomes. L’art de tenir l’état, de passer d’un état familier vers un autre, inconnu.
Au troisième pas, chaque terminaison nerveuse est solidaire les unes des autres, l’énergie dépensée passe dans les veines, dans les veines aux artères, des artères au sol, du sol à l’omoplate, de la nuit aux poumons, du coude aux moteur de voiture, des silhouettes passantes aux silhouettes spectatrices du regards à la foule qui danse.
Au quatrième pas
La rotation de la terre passe dans la jambe, articulent le fémur et le tibia, la grande roue monde pivote et dégonde quelques os pour leur donner du jeu. La rotule – jonction à bascule – tricote son orient et son occident, sa levée et sa chute. La marche est l’imminence de la chute et son détournement.
Au cinquième pas
le pieds pique le sol et fait volte face, la marche se fait dans son retrait et c’est dans ce retrait qu’elle rejoue son élan. Le corps devient levier mobile autour d’un axe, il pousse par le milieu et cherche à transformer un mouvement rectilignes [de type radis] en mouvement circulaire [ je ne trouve pas, essayer avec « de type rose »] et cherche à transformer le mouvement circulaire en mouvement [ plutôt de type gingembre].
Il n’est pas possible de dire que ce cinquième pas était le grand soir des panthères roses, personne ne pourrait vérifier l’information même si elle semble d’un côté du continent très convenue. Il ne faut pas perdre le nord.
Au sixième pas
Les pieds se sont accumulées et multipliés. La cadence se développe, la musique emporte sable foule et ciment et enfants. Sur le principe du sixième pas et du pieds : « Nous devons refuser toute règle de tenue précise du pied…l’action des doigts de pieds décide de la position la plus indiquée du pieds ». Ils la refusent comme position permanente, mais ils la réclament comme tenue passagère quand le passage l’exige par son agilité pédestre. La position inverse, c’est-à-dire l’élévation du côté intérieur des pieds au moment de jouer avec les premier et deuxième doigts de pieds, résulte de l’application du même principe de contre-poids. En définitive, contre-balancer, c’est animer le tibias d’un mouvement de rotation lente et imperceptible de manière à surélever l’articulation du doigt de pieds en action par rapport à celles des autres doigts de pieds.
Au septième pas
La marche comme écart, sur son rebord figure de quatre jambe et quatre bras, deux tête. Porté. Le dos de l’une repose sur le dos de l’autre, s’adosser est encore une figure possible pour être ensemble sans partager le même horizon mais aller avec des pas de chat pas de géant se déporter de quelques mètre sans perdre son partenaire. Ajuster son poids à l’autre, effectuer le transfert (1).
Au huitième pas
Vers où aller ?
En tenant le doigt qui joue dans la ligne de l’avant-bras, l’axe de l’avant-bras coïncide avec l’axe théorique de la pression : le transfert de l’énergie est alors optimal, et tous ont rejoint le théâtre en dansant, en frappant dans les mains, secoués par une grande joie et une grande curiosité.
Etc… Etc… Etc…
[On marche [convoi exceptionnel[ 5e trajet]] perturbe en pièze [nous insistons[car déjà vu]] la circulation routière [après discussion. Le directeur Taoufiq Izediou. De ce que j’ai pu comprendre. Malgré le bruit du chantier. M’assure faire un tabac] ](2)
(1) « Le transfert du poids consiste à faire porter un poids donné, d’abord sur un point d’appui, par exemple le bout du doigt pour le faire porter ensuite sur un autre » (Ortmann)
(2) Information A.F.F.P.(Atelier de Fabrication à Fort Potentiel)
Texte : Amandine André
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