Archives du mot-clef : Saadi My Mhamed

Isao

Chorégraphie : Bernardo montet, Gaby Saranouffi
interprétation : Gaby Saranouffi
Lumière : Laurent Matignon
Musique : Pascal Le gall
La scène est plongée dans le noir, en son centre se trouvent disposés deux tubes fluorescents. Les deux tubes lumineux perforent la nuit du plateau. Un passage qui vient déchirer la nuit. Une béance qui emporte tout du regard et qui au premier touché de l'oeil ne laisse que la danse des fluides lumineux. ( ... lire la suite)
Entretien : Amandine André & Emmanuel Moreira
Réalisation : Emmanuel Moreira

Aaleef, de Taoufiq Izeddiou

Un bruit sourd sort toujours de quelque part. Un bruit sourd gronde, le ventre de la terre s'ouvrirait-il, s'ouvrirait-il de telle manière qu'on y tombe ou qu'on en sorte et qu'on en sorte de telle manière que ce serait une survivance. Qu'il n'y aurait alors pas d'autre survivance que la danse qui se joue devant nous. Et se jouer n'est pas histoire à la légère. Ce qui se met en jeu comme se met en vie comme ce qui risque la vie comme ce qui se met en jeu dans cette danse met en jeu toute une vie, s'y risque.

Une solitude parmi nous danse ses solitudes

20 janvier 2011 - 4 février 2011. La vie manifeste suit les pas de la danse au Maroc. A Marrakech, et à Casablanca s'inventent des possibles, entre eux des trajectoires se tissent. Sur les pas de Bernardo Montet, avec Taoufiq Izeddiou à Marrakech (festival On marche) et Meryem Jazouli à Casablanca ( Espace Darja ). /////////////////////// story blogging

Madame Plaza, Bouchra Ouizguen

Bouchra O en déployant ses gestes – bras s'étire vers l'avant ou vers l'arrière – en repliant son corps, couche au sol une cartographie dans laquelle elle va se plonger. Cherche ce qui du cou à l'épaule, du bassin rotatif à la jambe, ce qui remue et résonne dans sa danse, et d'un geste dessine dans l'air les lignes géographiques et les lignes temporelles qui vont toucher le plus lointain et le plus proche.

We insist, signal sur bruit

Considérons "l'hétérogénéité originelle" comme principe de fondation non négociable.
Dans ce sens, la nationalité des interprètes de WE INSIST nous importe peu.
La révélation de leur identité scénique se capture en temps de crise.
Par l'entrechoquement des phénomènes climatiques qu'ils mettent en oeuvre.

Vu, Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek

Nous sommes encore à l'entrée du théâtre, nous attendons que les portes s'ouvrent pour aller à la recherche d'un siège lorsque les cuivres soufflent à tout rompre accompagnés de tambour. La fanfare nous sort de la torpeur de l'attente, les yeux s'ouvrent, nous voilà attroupé autour d'elle.

Danse de pièze, Eric Lamoureux

Entretien avec Eric Lamoureux à propos de Danse de Pièze.
Duo chorégraphique d'Eric Lamoureux et d'Héla Fattoumi. La pièce est un enchainement de mouvement qui offre à voir la sollicitation et la naissance de la sensualité.

Transport exceptionnel, Dominique Boivin

Transport exceptionnel est une pièce qui travaille des aller retour entre la terre et le ciel, chaque chose est donnée pour elle même tout comme elle porte en elle un choix plus métaphorique. Ainsi Transport exceptionnel n'est rien d'autre qu'une grosse machine dont le déplacement sur un véhicule nécessite cette appellation – ce qui est donné – ce que cette engin soulève comme figure de style, dans sa manipulation avec un danseur, c'est la notion de transport comme élévation.

On marche, Joute de rotules

Toujours précaire, la marche louvoie la chute, elle l'invente, l'appelle, et y échappe
Ils sont retournés là où commence pour nous le voyage. Beaucoup ont répondu à l'invitation.
[On marche : ponctuation de vitesse, retardataires au rendez-vous]

On marche, à chaque pas commence la danse

Du 24 au 31 janvier a lieu à Marrakech la quatrième édition du Festival International de Danse à Marrakech, "On Marche"
Depuis quatre ans, au Maroc, "On Marche" tente d'impulser un rythme encore inaudible, recherche un élan pour la danse contemporaine, un creux dans lequel la danse pourrait se loger, et dans lequel se glisseraient les artistes marocains et le public. Toujours précaire, la marche louvoie la chute, elle l'invente, l'appelle, et y échappe ; un écart. Dans cet écart la chute est à la fois suspendu, probable et imminente.