© Image Gaétane Laurent-Darbon. All rights reserved

Dans le noir du temps, une nuit Pasolini

On aura beaucoup dit et écrit sur Pasolini : Sa joie ou sa tristesse. Nous prendrons et sa joie et sa tristesse. Sa joie et sa tristesse tiennent à ceci, qu’il ne se sera jamais consolé de rien. Pasolini aura aimé son époque. Il l’aura aimée au point que de son amour nous reste une rage. Et c’est aussi parce qu’il l’aura aimée comme peu l’auront aimée, comme personne, qu’il aura aussi pleuré sa fin, qu’il l’aura pleurée au point que tout désormais devait disparaître une fois entendu que la beauté avait disparu. Que d’elle ne resta plus que son simulacre. De ce monde aimé ne pouvait rester qu’un cadavre meurtri, défiguré, échoué. Comme s’il avait fallu au monde le monde pour le défaire.

Télécharger la nuit

Une nuit radiophonique diffusée sur Radio Grenouille et s’appuyant sur ces deux conférences de Georges DidiHuberman, Réalisation à l’occasion de la rétrospective intégrale (films, lectures, conférences et documents d’archives), Pasolini, la force scandaleuse du passé. Un temps fort de Marseille Provence 2013 qui s’est tenu du 14 mai au 8 juillet.
Durée : 213mn
Réalisation : Emmanuel Moreira & Céline Laurens avec la complicité de Romain Mattio.
Une proposition en partenariat avec l’INA
Pasolini à travers les archives de l’Institut National de l’Audiovisuel
Production : Radio Grenouille

 

///////////////////////////////// Autres documents

995486_10151627321782663_2141221936_nFilm, essai, poème. A propos de la Rabbia di Pier Paolo Pasolini

Juin 2013, Georges Didi-Huberman était à Marseille pour deux conférences à propos de la Rabbia de Pier Paolo Pasolini. Il était invité par Alphabetville dans le cadre du cycle « Pasolini, la force scandaleuse du passé » et par le cinéma Le Polygone étoilé. Ce sont ces deux conférences que nous vous proposons d’écouter.
 
 
 
 
 

© François SanterreJe vous salue Gaza

Un montage sonore à partir d’un témoignage d’une habitante de Gaza avec des extraits de films de Jean-Luc Godard (Notre musique, Dans le noir du temps, Pierrot le fou, Histoire(s) du cinéma, Les carabiniers), des extraits du recueil de poésie « Ne t’excuse pas » de Mahmoud Darwich et une Elégie de Rainer Maria Rilke.
Réalisation : Emmanuel Moreira