Chorégraphie : Bernardo montet, Gaby Saranouffi
interprétation : Gaby Saranouffi
Lumière : Laurent Matignon
Musique : Pascal Le gall
La scène est plongée dans le noir, en son centre se trouvent disposés deux tubes fluorescents. Les deux tubes lumineux perforent la nuit du plateau. Un passage qui vient déchirer la nuit. Une béance qui emporte tout du regard et qui au premier touché de l'oeil ne laisse que la danse des fluides lumineux. ( ... lire la suite)
Entretien : Amandine André & Emmanuel Moreira
Réalisation : Emmanuel Moreira
Archives de la catégorie : danse / performance
Isao
Aaleef, de Taoufiq Izeddiou
Un bruit sourd sort toujours de quelque part. Un bruit sourd gronde, le ventre de la terre s'ouvrirait-il, s'ouvrirait-il de telle manière qu'on y tombe ou qu'on en sorte et qu'on en sorte de telle manière que ce serait une survivance. Qu'il n'y aurait alors pas d'autre survivance que la danse qui se joue devant nous. Et se jouer n'est pas histoire à la légère. Ce qui se met en jeu comme se met en vie comme ce qui risque la vie comme ce qui se met en jeu dans cette danse met en jeu toute une vie, s'y risque.
Le désoeuvrement chorégraphique, Frédéric Pouillaude
Entretien avec Frédéric Pouillaude.
A l'origine de cet ouvrage - "Le désoeuvrement chorégraphique. Etude sur la notion d'oeuvre en danse" - il y avait pour le philosophe Frédéric Pouillaude, la tentative d'un discours philosophique sur la danse contemporaine. Très vite un constat s'est imposé : « l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre ». Si la danse n'est pas absente des discours philosophiques, surtout depuis le XX° siècle, (Paul Valéry, Erwin Straus, Alain Badiou …) elle n'y est jamais présente au titre d'oeuvre.
Entretien radiophonique et réalisation : Emmanuel Moreira
Madame Plaza, Bouchra Ouizguen
Bouchra O en déployant ses gestes – bras s'étire vers l'avant ou vers l'arrière – en repliant son corps, couche au sol une cartographie dans laquelle elle va se plonger. Cherche ce qui du cou à l'épaule, du bassin rotatif à la jambe, ce qui remue et résonne dans sa danse, et d'un geste dessine dans l'air les lignes géographiques et les lignes temporelles qui vont toucher le plus lointain et le plus proche.
Transhumance, Hassania Himmi
Sur fond noir carré blanc de trois mètre sur trois. Voici l'espace dans lequel le corps de la danseuse sera contenu. Les mains et les pieds appuyés sur le sol, les coudes et les genoux pliés, le dos droit à l'horizontal et la tête recouverte d'un collant noir, il revêtit tout le corps. C'est dans cette tenue, dans cette position avec ce carré blanc sur fond noir que le corps délimité par un espace cherche à conquérir et à franchir d'autres limites.
We insist, signal sur bruit
Considérons "l'hétérogénéité originelle" comme principe de fondation non négociable.
Dans ce sens, la nationalité des interprètes de WE INSIST nous importe peu.
La révélation de leur identité scénique se capture en temps de crise.
Par l'entrechoquement des phénomènes climatiques qu'ils mettent en oeuvre.
Transport exceptionnel, Dominique Boivin
Transport exceptionnel est une pièce qui travaille des aller retour entre la terre et le ciel, chaque chose est donnée pour elle même tout comme elle porte en elle un choix plus métaphorique. Ainsi Transport exceptionnel n'est rien d'autre qu'une grosse machine dont le déplacement sur un véhicule nécessite cette appellation – ce qui est donné – ce que cette engin soulève comme figure de style, dans sa manipulation avec un danseur, c'est la notion de transport comme élévation.
Talus
Vidéo
Réalisation : Fabien Delisle
Danse : Albine Lombard
2010 / 10'27