Les désorientations d'Hooman Sharifi (à propos de la création God exists, the mother is present" ; Impur Cie)
"Séjour où des corps vont cherchant chacun son dépeupleur. Assez vaste pour permettre de chercher en vain."
Où se lève le soleil ? Que veut-dire l'art égal de la politique ?
Les désorientations d’Hooman Sharifi
On marche, à chaque pas commence la danse
Du 24 au 31 janvier a lieu à Marrakech la quatrième édition du Festival International de Danse à Marrakech, "On Marche"
Depuis quatre ans, au Maroc, "On Marche" tente d'impulser un rythme encore inaudible, recherche un élan pour la danse contemporaine, un creux dans lequel la danse pourrait se loger, et dans lequel se glisseraient les artistes marocains et le public. Toujours précaire, la marche louvoie la chute, elle l'invente, l'appelle, et y échappe ; un écart. Dans cet écart la chute est à la fois suspendu, probable et imminente.
Des documents poétiques
Franck Leibovici est l'auteur d'un petit livre intitulé Des documents poétiques, publié aux éditions Al Dante, dans la collection "questions théoriques". Avec lui, tout au long de cette émission, nous essaierons de cerner ce qu'est un document poétique, les raisons qui ont motivé la construction d'un tel concept et enfin en quoi la notion de document poétique peut nous être secourable.
Entretien radiophonique et réalisation : Emmanuel Moreira
Je vous salue Gaza
Un montage sonore à partir d'un témoignage d'une habitante de Gaza avec des extraits de films de Jean-Luc Godard (Notre musique, Dans le noir du temps, Pierrot le fou, Histoire(s) du cinéma, Les carabiniers), des extraits du recueil de poésie "Ne t'excuse pas" de Mahmoud Darwich et une Elégie de Rainer Maria Rilke.
Réalisation : Emmanuel Moreira
Apertae, Bernardo Montet
aperto, as, are : ouvrir en grand
apertae, découvert, nu, manifeste notoire, intelligible, clair,
ouvert, franc, effronté, sans gêne, libre accessible.
pertus : faire une percée
Idiot cherche village, Thomas Ferrand
Entretien avec Thomas Ferrand, à propos de la pièce Idiot cherche village.
Une œuvre stridente, tendue et troublante. A la base de cette pièce, un livre (Le Réel, traité de l’idiotie, de Clément Rosset) et une série d’entretiens menés avec le philosophe Bernard Stiegler.
solo a ciegas, Olga Mesa
Olga Mesa se plonge dans un univers d’évocation de présence limitrophe et de mémoire. Elle invite et incite à pénétrer dans un espace d’écoute et de perceptions originelle du corps. Mouvements intuitifs, images périphériques ou cachées, espace sonore imperceptible ou non identifiable. Une dramaturgie qui naît d’un système émergeant sous la forme d’une écriture aléatoire.
Aïta, Bouchra Ouizguen
Entretien avec la chorégraphe Bouchra Ouizguen à propos de la pièce chorégraphique Aïta (duo). Soliste en danse orientale, elle se forme entre l’Europe et le Maroc auprès de trois chorégraphes décisifs dans son parcours : Bernardo Montet, Boris Charmatz et Mathilde Monnier. Elle fonde la compagnie ANANIA avec Taoufiq Izeddiou et Said Aït El Moumen.
Incantus, Vincent Dupont
Entretien avec Vincent Dupont à propos de la pièce chorégraphique INCANTUS.
INCANTUS chemine dans le sillage de la langue, du corps et de la lumière. Recherche d’un juste poids, une présence du corps qui ne soit pas écrasé, mais qui puisse nous paraître quand le danseur sent possible de se présenter.
Acoustic Pleasure, Tal Beit-Halachmi
Acoustic Pleasure attire et appelle son auditoire vers une errance sonore, tantôt une voix venue d’ailleurs, tantôt les particules électriques de la guitare. Lors de cet entretien Tal Beit-Halachmi nous fait part de sa curiosité pour la représentation de la sirène. Sirène qui tantôt est aérienne – corps d’oiseau et tête de femme, tantôt ondule dans les eaux – buste de femme et queue de poisson.
Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek, rencontre
Ils sont deux chorégraphes venus de Tunisie. Ils n'étaient pas programmés, mais ils sont de ceux dont le corps et le geste n'attendent pas de programme. Ils sont à Marrakech parce qu' "on n'y marche" dit-on. Ils sont venus pour que leur présence accompagne les autres présences. Parce que, eux marchent aussi. Ils sont venus traverser un chemin plus long encore, mais qui se dessine - un trait ferme et énergique, qui touche le papier sans le percer. Tout ce chemin parcouru ensemble.