Archives de la catégorie : pensées

Remettre le jour avec la nuit

Entretien radiophonique avec Gil Bartholeyns à propos du livre Le hantement du monde. Zoonoses et pathocène. Editions dehors.

Tout recours au pénal est d’abord un échec du collectif

Entretien avec Gwenola Ricordeau, à propos de son livre, Pour elles toutes. Femmes contre la prison, publié aux éditions Lux.

Fire !! Contre la police du genre

Fire !! est une revue de la Renaissance d'Harlem, publiée en 1926 est traduite en France par les éditions Ypsilon, en 2017.
Une revue de facture littéraire, comme réponse et contre-feu aux propositions d'intégration de la communauté africaine américaine, reposant sur le modèle de l'homme blanc, hétérosexuel, petit propriétaire.

La rencontre avec un policier est le touchant-touché du sujet politique

Entretien avec Geoffroy De Lagasnerie, sociologue et philosophe, à propos de son ouvrage La conscience politique, publié aux éditions Fayard. Entretien > Emmanuel Moreira Image > Cyril Zannettacci Dans la théorie politique « tout se passe comme si une sorte de magie était à l’ouvre dans […]

Rallier la Révolution

Entretien avec Maurizio Lazzarato. Re-nouer les luttes d'émancipations avec le dépassement du capitalisme, c'est l'appel de Maurizio Lazzarato dans son dernier ouvrage publié aux éditions Amsterdam, Le capital déteste tout le monde. Fascisme ou révolution.

Brouillards toxiques : un air, un corps, une nation.

Entretien radiophonique avec Alexis Zimmer, à propos de l'ouvrage Brouillards Toxiques, publié aux éditions Zones Sensibles
Décembre 1930. Vallée de la Meuse. Brouillard. Odeur âpre qui brûle la gorge. Suffocations. Décès. 61 Morts. La Vallée est industrielle. L'une des plus industrialisée d'Europe. 1897, maladie du brouillard. 1902, maladie du brouillard. L'odorat et les poumons des habitants protestent à leur façon contre les conclusions qui innocentent les usines.

Emanuele Coccia, le monde a la consistance d’une atmosphère

L’entretien avec Emanuele Coccia s’articule à partir de la lecture de La vie des plantes, une métaphysique du mélange. S’intéresser aux plantes c’est décrire un mode d’être-au-monde radicale. En cela que les plantes n’entretiennent aucune relation sélective avec ce qui les entoure. L’être-au-monde des plante est une immersion. Elles transforment ce qu’elles touchent en vie. Elles font de la matière, de l’air, de la lumière solaire, un monde. « La vie des plantes est une cosmogonie en acte ». Être, ici, signifie faire monde et tout organisme vivant est l’invention d’une manière de produire le monde.

L’amalgame est hétérogène et solide.

Nouvelles extrêmes droites amalgamées
par Sophie Wahnich

A la ZAD de NDDL, à toutes les autres ZAD, aux cortèges de tête,…

par Elsa Dorlin
Aucune vie n’est aujourd’hui épargnée par le néolibéralisme dont l’Etat sécuritaire est juste le capo ou le manager. Résister équivaut aujourd’hui à cette myriade de pratiques vitales où la « vie » doit être entendue dans ce qu’elle a de plus prosaïque. Résister signifie rester en vie.

( )TOO

Chère Amandine,
Tu m’as demandé si j’accepterais d’écrire quelque chose au sujet d’une performance de Yoko Ono, Cut Piece, qui a eu lieu pour la première fois en 1964. Tu m’as envoyé un lien permettant d’assister à plus de neuf minutes de cette performance : on peut voir l’artiste presqu’immobile, impassible, tandis que les membres du public, un par un, sont autorisés à couper et emporter une partie de ses vêtements. Pour le coup, j’accepte volontiers d’essayer d’écrire quelque chose à propos de cette performance, car je me demande bien ce qu’il s’agit de couper et d’emporter, de prendre – ou de donner. (...) par Frédéric Neyrat

Alain Badiou, révoltes logiques. Entretien

Nous avons voulu revenir avec le philosophe sur le rapport qu’entretien la philosophie à la politique. Puis, dans un second temps, cartographier le bloc des subjectivités conservatrices et fascistes, produit du capitalisme contemporain et enfin sur quelques éléments qu'il considère indispensable, pour un mouvement politique révolutionnaire.