Archives de la catégorie : littérature

Lire Peau d’Âne

Que Peau d’Âne, avant qu’elle ne devînt celle de Perrault, courait de bouche à oreille sur les places, filait la nuit de nourrice en nourrice et, véritable histoire commune, se buvait comme du petit lait circulant partout.

par Benjamin Fouché

Impossessions primitives (extrait)

par Amandine André
Ce texte a été donné à lire en soutien à la ZAD de Notre Dame des Landes, le Mercredi 20 juin 2018, à Marseille. Impossessions primitives est à paraître chez Pariah éditions.

Météore Inclément

Rendre le monde alien pour faire en sorte que la Terre révèle toute sa dimension étrangère réprimée : dans la poésie d’Alexander, l’image ne réunifie pas, mais acère l’aventure du passage. Passage freiné à mort, obstrué par la « surveillance d’État » et « l'engloutissement des Fédérations alien ».

Les Mercredis De Montevideo : Noémi Lefebvre, poétique de l’emploi

Noémi Lefebvre écrit des livres. De la littérature. Aux éditions Verticales.
Mercredi 2 mai elle était invitée à Montévidéo pour une lecture de Poétique de l'emploi. Lecture suivie d’une discussion.
Entretien : Emmanuel Moreira

La planche comme poème. À propos de Déséblouir de Jean-Pierre Marquet.

Par Lambert Clet.
Le dispositif est inébranlable. En haut de la planche format A3, l'inscription « Autofictions », une date. Un peu plus bas, un titre, suivi d'une recherche plastique : parfois, de simples esquisses, souvent, des assemblages complexes de matériaux, de pratiques. En pied de page, deux notations. Par exemple celles-ci : 1) C'est où et quand et pourquoi commencer ? / 2) La planche est le lieu de tous les tâtonnements, de toutes les approximations et de tous les errements, et non la recherche d'une forme de régularité ou de récurrence.

Les morts solitaires de Mizoguchi Kenji

par Nathanaël
Faire le vide.
Si je m’arrête sur une seule phrase comme sur une image, en vidant la feuille des signes devenus soudain superflus, ou bien se propulsant comme un courant, en écartant le cadre justement d’une convention philosophique, ce qui m’est donné, à moi comme à d’aucuns, (...)

Ceija Stojka, une artiste Rrom dans le siècle

Ceija Stojka (1933 - 2013) est née en Styrie (Autriche) dans une famille de marchand de chevaux Rrom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, toute sa famille fut déportée dans plusieurs campas de concentration. Rescapée avec sa mère et quatre de ses frères et sœurs, elle entame un travail d’écriture dans les années 1980 et de peinture qui retrace son parcours avant et après guerre.

Les Mercredis De Montevideo : Gaëlle Obiégly

Gaëlle Obiégly écrit des livres. De la littérature. Aux éditions Verticales, elle a dernièrement publiée N’être personne, Mon prochain et le Musée des valeurs sentimentales.
Mercredi 7 février elle était invité à Montévidéo pour une lecture de N’être personne suivie d’une discussion.
Entretien : Emmanuel Moreira

Par là, nous sommes des chevaux

Un jour est venu le mot vent, il a emporté avec lui les déterminations, apparaissait l’avenir.
par Sacha Steurer

Les voix de Claude Favre

Claude Favre écrit et performe des textes de facture littéraire et poétique. Nous lui avons proposé de nous lire, en studio, quelques fragments de textes. Entre les lectures, se tisse des fragments de conversations.

Poreuse, Juliette Mézenc

par Eric Darsan
Poreuse, perméable, comme criblée, passée au crible. De l'émotion et de la raison. Des questions qui surgissent et qui font. Que l'on se pose, s'interroge ou non, sur ce qui arrive. Que l'on cherche, trouve ou non, une cohérence. Que l'on troue le réel jusqu'à le rendre transparent, comme si la transparence était synonyme de vérité.