par Etienne Michelet
09.07
Arrivée à Incheon.
Depuis l’avion,
les mêmes îles, encore
et cette impression
de revenir à chaque fois
dans un paysage intime.
par Etienne Michelet
09.07
Arrivée à Incheon.
Depuis l’avion,
les mêmes îles, encore
et cette impression
de revenir à chaque fois
dans un paysage intime.
Pièce radiophonique.
Textes > Franz Kafka, Mahmoud Darwich
Réalisation > Emmanuel Moreira
Eric Vuillard est écrivain. Il écrit l'Histoire avec les moyens de la littérature. Prix Goncourt pour l'ouvrage l'Ordre du jour, il publie La guerre des pauvres, aux éditions Actes Sud. La guerre des pauvres est une histoire inachevée et en cela, elle nous requiert. Entretien radiophonique avec Eric Vuillard, enregistrée dans les sutdios de Radio Cause Commune à Paris.
moi, bourgeois d’élevage, je soutiens le mouvement des gilets jaunes, absolument. et ce n’est pas facile.
ce n’est pas facile parce qu’éternellement paraissant de cette caste j’éprouve un sentiment d’imposture à me reconnaître dans ce qui, pourtant, depuis des semaines, totalement me rejoint, ou que, plus exactement, totalement je rejoins : un mouvement, une effervescence, un rejet enfin, de la mystification générale
À deux kilomètres à l’est de Paris, en contre-bas de la cité Gagarine, il existe une forêt de 27 hectares : la Forêt de la Corniches des Forts, à Romainville.
Depuis le 11 octobre, le quartier de la plaine à Marseille est engagé dans une bataille décisive pour la vie de son quartier. Une bataille contre la soleam (société d'aménagement de la ville), qui veut s'approprier la place du quartier. Au jour le jour, des lettres s'écrivent, puis sont lues et publiées. Elles trament en creux un récit du mouvement.
par Eric Darsan Chevauchépris c'est un disque. Interprété par Anne Kawala et Esther Salmona sur partition, clé de sol & clé des champs au ceinturon, qui montent le s-/t-on pour t'envoyer mine de rien un tas d'idées po-é/-li-tiques dans la caboche. Entre les deux oreilles/yeux, direct sous le stetson. Pour l(')-/d-ire en deux mots, deux voi-es/-x c’est-à-dire trois : cow-boy, poète, et les deux à la fois.
Pièce sonore.
La ville empêchée, faite de sauts d'obstacles politiques. Ce sont des fragments comme autant de tentatives de faire entendre les mécaniques aux prises avec la ville, comment ils agissent sur nos corps, collectifs et individuels. Mais la ville nous repêche aussi. Chassés-croisés de possibles et d'impossibles, par morceaux éclatés, comment nous sommes traversés par la ville, et comment résister à son objectivation.
Emanuele Coccia, le monde a la consistance d’une atmosphère
L’entretien avec Emanuele Coccia s’articule à partir de la lecture de La vie des plantes, une métaphysique du mélange. S’intéresser aux plantes c’est décrire un mode d’être-au-monde radicale. En cela que les plantes n’entretiennent aucune relation sélective avec ce qui les entoure. L’être-au-monde des plante est une immersion. Elles transforment ce qu’elles touchent en vie. Elles font de la matière, de l’air, de la lumière solaire, un monde. « La vie des plantes est une cosmogonie en acte ». Être, ici, signifie faire monde et tout organisme vivant est l’invention d’une manière de produire le monde.