par Boyan Manchev
- Fragments pour Federico Ferrari -
Et voilà, je suis là, aux confins du monde. Mes notes de la fin du monde ont trempé d’humidité en moins d’une heure, pendant que je les feuilletais assis sous la treille du dernier hôtel, au-delà duquel est seulement le désert. Le vent est presque orageux, il meut des massifs d’air, lourds d’humidité, et pourtant tout a l’air figé. Tout se fige.
L’humidité est aussi dense qu’elle couvre le soleil, elle obscurcit le ciel. L’horizon n’est plus une limite. Il est l’espacement, la saturation qui me traverse.
Renverse (I)
Extrait d'un récit à venir, Renverse.
par Amandine André