Archives de la catégorie : Podcasts

les lettres de la plaine

Depuis le 11 octobre, le quartier de la plaine à Marseille est engagé dans une bataille décisive pour la vie de son quartier. Une bataille contre la soleam (société d'aménagement de la ville), qui veut s'approprier la place du quartier. Au jour le jour, des lettres s'écrivent, puis sont lues et publiées. Elles trament en creux un récit du mouvement.

Tout le monde dehors

Pièce sonore.
La ville empêchée, faite de sauts d'obstacles politiques. Ce sont des fragments comme autant de tentatives de faire entendre les mécaniques aux prises avec la ville, comment ils agissent sur nos corps, collectifs et individuels. Mais la ville nous repêche aussi. Chassés-croisés de possibles et d'impossibles, par morceaux éclatés, comment nous sommes traversés par la ville, et comment résister à son objectivation.

La Rénovation qui vient – Lutter, aujourd’hui

"C'est par le flux que ce monde se maintient, alors bloquons-le." affichait une pancarte lors des manifestations contre le CPE en 2006.
Comment bloquer, comment lutter en 2018 ?
On part sur un patchwork d'émission, toujours autour de la lutte en 2018. Doit-on se contenter de se battre pour une simple sauvegarde de nos droits ? Doit-on exiger plus, pour avancer ? Comment se réapproprier l'espace public ? Qu'est ce que le tag d'aujourd'hui ? Quelles armes ?
voilà comment j'imagine le truc en tout cas,
à demain !"

La danse élargie de Boris Charmatz

Le corps, le noeud, le brouillon, le brouillage, le geste, le flux coupé.
La danse élargie de Boris Charmatz .
Entretien radiophonique

Cette route doit bien mener quelque part

Que produit (crée) une société (une équipe) sans projet (scénario) face au désir (choix) impérieux (nécessaire) de refaire (fabriquer) un monde (un film) autrement ? L’exhibition (la projection) de soi, acte (phénomène) risqué (physique) qui est le corollaire (la conséquence) de tout engagement (action) politique et amoureux (artistique).

Vintimille Calais. Nous ne ferons pas marche arrière.

Composition collective en direct d’un documentaire de 120mn à l’intérieur de la marche solidaire pour les migrants de Vintimille à Calais. Une polyphonie à 8 micros sur le passage de la marche à Marseille.

Les Mercredis De Montevideo : Noémi Lefebvre, poétique de l’emploi

Noémi Lefebvre écrit des livres. De la littérature. Aux éditions Verticales.
Mercredi 2 mai elle était invitée à Montévidéo pour une lecture de Poétique de l'emploi. Lecture suivie d’une discussion.
Entretien : Emmanuel Moreira

Arpentage radiophonique. Le Merlan. Un théâtre dans les quartiers nord de Marseille. Contexte.

Ici, le théâtre est pris entre trois forces qui le dépasse. Le centre commercial dans lequel le poème est superflue. La rénovation urbaine continue, presque jamais interrompue, qui fait du quartier un chantier permanent. Et la pauvreté économique qui désespèrent et découragent.

Ceija Stojka, une artiste Rrom dans le siècle

Ceija Stojka (1933 - 2013) est née en Styrie (Autriche) dans une famille de marchand de chevaux Rrom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, toute sa famille fut déportée dans plusieurs campas de concentration. Rescapée avec sa mère et quatre de ses frères et sœurs, elle entame un travail d’écriture dans les années 1980 et de peinture qui retrace son parcours avant et après guerre.

La Parole Chanceuse

Pièce sonore de Myriam Pruvot.
La Parole chanceuse est, à l’origine, un court texte de Marguerite Duras issu de son recueil La Vie matérielle, dont ne subsiste ici que le titre. L’auteur y décrit l’armement invisible que procure une parole dite « chanceuse » face à un auditoire. Et quand ça vous est arrivé une fois parait-il, la parole chanceuse, ça vous arrive tout le temps ensuite.

Les Mercredis De Montevideo : Gaëlle Obiégly

Gaëlle Obiégly écrit des livres. De la littérature. Aux éditions Verticales, elle a dernièrement publiée N’être personne, Mon prochain et le Musée des valeurs sentimentales.
Mercredi 7 février elle était invité à Montévidéo pour une lecture de N’être personne suivie d’une discussion.
Entretien : Emmanuel Moreira